Du 6 au 7 février, pendant deux jours, nos deux classes de Seconde ont pris part à une cartographie des controverses en même temps que les lycées français de Copenhague et d’Oslo.
L’objectif : réfléchir aux enjeux multiples, éthiques, écologiques, économiques, sociaux et culturels de la consommation de viande. Et, par là même, prendre conscience de la complexité réelle d’un sujet qui, par sa nature même, ne peut manquer de mêler une foule d’acteurs.
À l’issue de deux intensives journées de documentation, puis de familiarisation avec l’acteur que chaque élève avait pour tâche d’incarner, le but était de simuler la confrontation des points de vue, plus ou moins proches ou antagonistes, d’une petite vingtaine d’acteurs différents, parmi lesquels on retrouvait un ministre, différentes personnalités politiques, des économistes, des chercheurs représentant bien toute l’ampleur scientifique de ce sujet, des militants et citoyens engagés, et bien d’autres.
Voilà pour le fond du projet : exercice de style, assurément ! Celui de se mettre dans la peau d’une personne dont l’élève ne partage pas nécessairement les opinions, en adopter la posture, le ton, le vocabulaire – et même l’habit – se renseigner sur ses idées, sur ses arguments, les étudier et les hiérarchiser. Cet exercice, ce style, cette communication, tous les élèves s’y sont prêtés de bon cœur, et, souvent même, confessons-le, avec brio, sinon talent.
Exercice de communication, donc, et de coopération, et de travail de groupe ensuite ! Mis en binôme, les élèves ont ainsi pu échanger à deux reprises, en visio, avec les lycées de Copenhague et d’Oslo, pour aller au-delà du travail de documentation, et renforcer le travail d’appropriation de leur rôle. Un atelier “Corps et voix” leur a aussi été proposé avec pour objectif de comprendre que corps et voix sont indispensables et indissociables quand on doit défendre une position à l’oral.
Finalement, mardi 7 février après midi, les élèves ont pu réaliser une simulation de la Controverse dans la Aula. La journée s’est terminée autour d’un traditionnel fika.
Nous remercions toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont pu nous aider à réaliser cette première cartographie des controverses sur Stockholm.
